Note : toutes les images sont cliquables pour une meilleure résolution
Paris, le 20 novembre 2016
Ci-dessous quelques images du salon Réalités Nouvelles 2016, auquel j’ai participé :
Paris, le 25 septembre 2016
Je participe à l’édition 2016 du salon Réalités Nouvelles. Je suis heureux d’exposer mon travail à l’occasion du 70ème anniversaire de ce rendez-vous incontournable de l’art abstrait. Ce salon a été en effet fondé en 1946 par des artistes tels que Sonia Delaunay ou Jean Arp. Il est toujours animé par les artistes eux-mêmes.
La page web du salon
http://www.realitesnouvelles.org/
Ma page au salon :
http://www.realitesnouvelles.org/exposants/2009.php?id=1237&artiste=drouin-gilles
Paris, le 26 juin 2016
Je serai présent au salon international d’art abstrait contemporain de Paris, Réalités Nouvelles, du 16 au 22 octobre 2016. Ce sera la 70ème édition de ce salon.
http://www.realitesnouvelles.org/exposants/2009.php?id=1237&artiste=drouin-gilles
Paris, le 19 juin 2016
Quelques tableaux supplémentaires, toujours dans l’esprit du noir et blanc.
Diptyque sans titre, 100×100 cm, Juin 2016 Sans titre, 46×55 cm, Mai 2016
Paris, le 6 mars 2016
Le noir et blanc continue de s’imposer. Ci-dessous une série de six tableaux de moyen format.
Sans titres, 33 x 41 cm, mars 2016
Sans titres, 38 x 46, mars 2016
Paris, le 20 février 2016
Je poursuis mon travail sur le noir et blanc, en grand format, dans la continuité de la série précédente.
Sans titre, 100 x 100 cm, Février 2016
Sans titre, 46 x 55 cm, février 2016
2015
Décembre
Voici une série de tableaux en gradation de noir et blanc. Certains sont des diptyques. La réunion de deux toiles rectangulaires est le point de départ de ces compositions. Les peintures sont divisées en part égales dans leur hauteur, et traversées de lignes diagonales. Sur ces structures évoluent des quadrilatères rythmant l’ensemble de la composition.
Sans titre, diptyque, 2 x 60 x 30 cm Sans titre, 46 x38 cm
Sans titre, diptyque, 2 x 30 x 30 cm
Novembre
Le format 100 x 100 me permet d’approfondir ma recherche. L’espace est d’avantage subdivisé, et devient asymétrique. Des « zones franches » rectangulaires bouleversent l’ordonnancement. Ces rectangles de couleur disposés de façon aléatoire permettent une rythmique tels des notes de musique sur une partition, mais ils sont aussi des vides qui bouleversent la structure originelle. Des lignes blanches rappellent parfois la trame de ce canevas contrarié.
Sans titre, 100 x 100 cm, Novembre 2015 Sans titre, 100 x 100 cm, Octobre 2015
Septembre
L’utilisation des lignes blanches permet ici de souligner l’inachèvement de la trame principale du tableau et de la prolonger. La trame en question consiste en carrés horizontaux sur lesquels d’autres carrés diagonaux sont superposés. Par ailleurs la symétrie globale est remise en question par la présence de rectangles pleins qui « décalent » les carrés originels. C’est la combinaison de tous ces effets qui donne à chaque tableau son dynamisme et son mouvement.
Sans titre, 50×50 cm, Aout 2015
Sans-titre, 46×38 cm, Juillet 2015 Sans titre, 55×46 cm, Juillet 2015
Cet effet de réagencement des formes dans l’espace donne son caractère final à l’œuvre.
Sans titre, 40×40 cm Sans titre, 50×50 cm Sans titre, 30×30 cm
Juillet
Avec ces nouveaux tableaux, j’explore les formats rectangulaires tout en poursuivant mon travail sur le carré et ses variations. Le carré blanc posé sur la pointe qui structure l’espace est-il toujours indispensable ? Je l’occulte en partie sur un des tableaux, créant ainsi une pseudo-dissymétrie.
a
Sans titres, 40 x40 cm, Juin 2015
Sans titre, 40 x 50 cm, Mai 2015 Sans titre, 40 x 30 cm, Mai 2015
Mai
Sans titres, 40 x 40 cm, Avril-Mai 2015
La construction de la composition est simplifiée. J’ai supprimé les éléments 14/12,5cm qui étaient disposés de façon aléatoire. Ces quadrilatères partaient du centre de la toile vers l’extérieur, accentuant l’effet d’explosion. Dans cette série, il ne reste que l’ossature composée de carrés. On les devine via la forme triangulaire. Les triangles sont traités par aplats de couleurs, positionnés de façon irrégulière. Enfin, le spectre blanc d’un carré renforce la structure.
Avril
Sans titre, 80 x 80 cm, avril 2015 Sans titre, 80 x 80 cm, mars 2015
Deux diagonales, partant de chaque angle, organisent l’espace . Ces diagonales sont de nouveaux entrecoupées de formes. Des quadrilatères partent du cœur de la toile vers l’extérieur, donnant un effet d’explosion. Ce rendu est accentué par le fractionnement et le jeu de couleurs. Enfin un carré redécoupe l’espace, faisant écho au format de la toile.
Février
Je trace des formes et j’applique des teintes. La couleur donne vie à l’organisation des contours de la masse, et c’est alors que la composition se fait jour. Dans cette série, le rectangle fait progressivement place à l’arc de cercle.
2014
Décembre
Ci-dessous un texte du critique d’art Fernand Fournier au sujet de ma recherche picturale.
Vers le géométrisme
Dans les années antérieures, le travail de Gilles Drouin était porté sur l’abstraction lyrique où l’utilisation de l’arc de cercle avait une part prépondérante dans la composition du tableau. Avec cette nouvelle série géométrique les formes rondes réapparaissent, ainsi que le blanc, qui cette fois n’est plus utilisé à la base du mélange de couleurs mais comme en aplat. Avec l’aplat le tableau change car la teinte est uniforme et aussi de peu d’épaisseur. II ’n’y a plus de brouillage des couleurs. Tout est plus uni, les formes se donnent sans ambiguïté. Les lignes de force des compositions deviennent plus lisibles quel que soit l’endroit du tableau. L’aplat rend l’œuvre plus claire, plus franche, et aussi plus brutale. L’œuvre alors change radicalement en tant qu’elle se sépare des notions de formes traditionnelles. Non seulement il a banni de sa palette tout mélange de teintes rabattues, mais il évite encore de souiller la pureté des couleurs par des rencontres
d’éléments contraires. Chaque touche prise sur la palette reste pure sur la toile, au point qu’elle se charge des couleurs les plus brillantes du spectre solaire. Ce sont des jaunes, des orangers, des vermillons, des rouges, des violets, des bleus, des verts intenses comme le véronaise et l’émeraude. Tout peut à présent devenir un linéament continu qui peut se développer en arabesques et qui s’inscrit en nous violemment par son originalité.
Cette originalité est dans les œuvres. On peut prendre une toile, la première de la série, qui apporte une conversion au géométrisme. Elle est emblématique de cette série. L’aplat est présent dans l’inachèvement de l’œuvre, sur un fond bleu ciel touché de noir profond dans sa partie supérieure qui à mes yeux, contribue à animer l’ensemble. L’aplat qui ici s’oppose à une lecture aisée de l’œuvre brouille un peu les cartes. Une bonne partie de la toile est libre de tout dessin et cela pourrait faire penser à une mosaïque ancienne inachevée. Elle donne de ce fait un sentiment de respiration, de légèreté.
Une autre toile toujours géométrique, peut se lire comme une succession d’emboitements
de figures géométriques régulières qui vont jusqu’au centre physique de l’œuvre. Ici toute la toile est regardée car la symétrie de l’œuvre est parfaite. Dans cette logique le centre de l’œuvre se partage irrégulièrement sur des diagonales. Elles traversent toute la toile pour s’arrêter aux quatre angles du tableau, formant quatre carrés à l’intérieur de l’œuvre, proposant des bandes d’égale largeur. Si ce n’est que la complexité blanche où se trouve l’aplat qui semble peint est porté par les mêmes parties qui donne à l’œuvre un aspect ésotérique. L’imprécision concerne les trajets contigus relevant de cadres différents. Il y a aussi la grandeur des plaques qu’il faut fragmenter pour en arriver, au centre de l’œuvre, à une taille acceptable. Reste à décrire la partie de la toile qui est extérieure au jeu produit par les quatre carrés du fond. Cette partie est importante pour l’œil humain qui sait voir le travail accompli. Des rectangles se chevauchent entre eux dans des couleurs, rouges orange et noir, tout en décrivant comme par une force centripète une explosion qui les porte hors de la toile.
Fernand Fournier, Paris, Novembre 2014
Deux œuvres auxquelles Fernand Fournier fait référence dans son texte
Novembre
Dans les deux tableaux suivants, l’arrière plan s’efface au profit du squelette de la composition.
Octobre
Dans cette série, la construction s’effectue en deux étapes :
Un fractionnement de l’espace est réalisé par un jeu de lignes. De cette segmentation naît une forme ou un mouvement directionnel.
La phase suivante consiste à insérer des éléments géométriques dans cette trame qui sont à leur tour subdivisés par l’entrecroisement des lignes.
Le spectateur est alors confronté à une superposition d’éléments qui laisse entrevoir différentes compositions en fonction de l’angle de vue choisi.
Juillet
Après une période d’abstraction plus lyrique, mais tout de même attaché aux formes, mon travail se tourne à présent vers une abstraction dite géométrique.
Influencé par les mouvements constructivistes et suprématistes, j’utilise volontiers des formes calibrées et rectangulaires. A partir de ces rectangles, de leurs superpositions, j’élabore d’autres formes. De leurs entrecroisements et juxtapositions naissent des combinaisons, des univers, composés d’espaces triangulaires se répondant les uns aux autres par des jeux de couleurs, de traits, de vides.
J’utilise une palette chromatique composée de teintes acryliques pures et complémentaires en évitant l’usage de couleurs dites primaires, même si je ne généralise pas ce procédé à l’ensemble de mes compositions.
Une ligne directrice blanche vient parfois traverser l’espace, ajoutant une rythmique au milieu de cette scénographie de formes et de couleurs.
Dans les années antérieures mon travail était plus porté sur une abstraction dite lyrique où l’utilisation de l’arc de cercle avait une part prépondérante dans la composition du tableau. Avec cette nouvelle série géométrique, la forme ronde réapparaît ainsi que l’usage du blanc, qui cette fois n’est plus utilisé comme base du mélange de couleur, mais comme aplat.
Je suis toujours à la recherche de compositions construites et équilibrées. L’œuvre naît de ces seuls éléments marquetés .
L’uniformisation qui au départ était de fait, n’existe plus alors. Après avoir établi et constaté ces différences, nous ne pouvons pour autant nier l’existence d’une véritable organisation de la composition. Cette dernière est le fruit de juxtaposition d’éléments, laissant apparaître une partition de pleins et de vides.
L’usage de la monochromie ne signifie pas la négation de la couleur. Bien au contraire, le blanc permet l’unité de la composition, tout en révélant des reliefs de la marqueterie, un jeu subtil d’ombres et de lumières. Le blanc n’est plus alors « un » blanc, mais une palette de blancs et de gris.